Worldline accompagne le groupe KW dans une transition ambitieuse

« En automne, nous avions pris la décision de migrer chez Worldline avec l’ensemble du groupe KlusWijs », explique Hans. « Nous avions eu d’excellents contacts et obtenu des conditions très intéressantes. Le projet était clair : le déploiement allait être progressif au sein de notre groupe. Mais un événement est venu tout chambouler : la faillite de Blokker. »

Entre choix stratégique et retournement de situation inattendu

Quarante franchisés Blokker ayant réussi à échapper à la faillite se sont brusquement trouvés confrontés à un défi de taille : « Ils ont été obligés de prendre les dispositions nécessaires dans un délai très court pour que leurs magasins puissent rester ouverts. C’est le genre de défis que je n’hésite pas à relever », commente Hans. « Je les ai donc contactés pour voir comment le groupe KW pouvait les aider. Finalement, nous avons décidé de nous engager aux côtés des franchisés et de les soutenir. »

Course contre la montre

Pour que les magasins Blokker continuent de tourner, tout devait aller très vite. « Une des priorités absolues consistait à remplacer le hardware des magasins, le logiciel d’automatisation ainsi que les terminaux de paiement. Tout devait être opérationnel pour le 1^er février 2025. Le liquidateur était prêt à laisser fonctionner l’ancien système Blokker jusqu’à cette date. »

Et Hans Hortensius continue de décrire ce qui a suivi comme une ‘opération militaire’. « Avec Worldline et Vendit, notre partenaire spécialisé dans l’automatisation des magasins, nous avons équipé quarante commerces Blokker de nouveaux systèmes en l’espace de quinze jours. Ce fut une véritable course contre la montre, mais avec un seul objectif : permettre aux entrepreneurs de poursuivre leurs activités quotidiennes. Mission accomplie. La collaboration a été fantastique, il n’y a eu aucun problème. Pour Worldline, avec qui nous n’avions jamais travaillé auparavant, il s’agissait d’un test ultime, et ils l’ont réussi brillamment. »

Remboursements sur carte bancaire très simples

Une fois les magasins Blokker pleinement opérationnels, le moment est venu de passer à l’étape suivante : le passage des magasins KlusWijs vers Worldline. « Nous avons pris quelques mois de retard à cause de l’opération Blokker, mais nous sommes à présent pleinement engagés dans le déploiement du terminal Worldline RX5000 dans nos magasins KlusWijs », affirme Hans.

Le choix du terminal RX5000 a été mûrement réfléchi. « Ce terminal s’intègre parfaitement à l’ensemble des systèmes d’automatisation de Vendit, mais plus important encore : les remboursements sur carte bancaire sont entièrement automatisés et extrêmement simples. C’est un atout unique sur le marché. »

Un lien de confiance solide

La collaboration intense a créé un lien de confiance solide entre le groupe KW et Worldline. « Nous connaissons maintenant tout le monde chez Worldline et nos équipes travaillent formidablement bien ensemble. Ce qui est remarquable avec Worldline, c’est l’accessibilité : s’il y a un problème que le service client ne peut résoudre, il est immédiatement pris en charge par leurs experts. Ils trouvent toujours une solution rapide et efficace. Cette attitude donne confiance. »

Que nous réserve l’avenir ?

L’avenir du KW Groep reste dynamique. « Pour l’instant, nous sommes engagés avec les franchisés Blokker jusqu’à la fin de l’année 2025. Avec la reprise récente de Blokker par Roland Palmer, un descendant de la famille Blokker, nous verrons dans le courant de l’année quel rôle le groupe KW peut jouer dans ce nouveau contexte. »

Pourquoi Hans Hortensius a-t-il décidé d’aider les entrepreneurs indépendants de Blokker l’an dernier ? « C’était une décision un peu sentimentale. Nous essayons toujours de renforcer les entrepreneurs indépendants et de les aider à s’en sortir. Nous savons à quel point les affaires sont difficiles aujourd’hui, avec une concurrence exacerbée et des coûts en hausse. C’est pourquoi nous avons proposé notre aide, non pas en première instance d’un point de vue financier, mais parce qu’aider des entrepreneurs est ce qu’il y a de mieux dans ce métier. Nous devrions tous agir ainsi, penser moins à l’argent et plus aux autres. »