Devenir commerçant ambulant ? Voici comment faire.

Avez-vous l'intention de vendre vos produits sur les marchés ? Ou peut-être voulez-vous prendre la route avec votre foodtruck ? Lisez ici comment procéder au mieux.

People in flee market

Malgré la multiplicité des magasins en ‘dur’ (spécialisés), de nombreuses personnes se rendent encore, chaque semaine, sur les marchés locaux.  Une atmosphère chaleureuse et une offre de qualité présente sur de nombreux étals assure la pérennité des marchés. Peut-être envisagez-vous de sillonner les marchés avec votre étal ou votre foodtruck. À moins que votre présence sur place ne permette à votre activité de bénéficier d'un revenu supplémentaire pendant une certaine période ? Quoi qu'il en soit, un bel étal est une excellente vitrine pour votre activité. Alors si vous avez l'intention de devenir marchand ambulant (même à titre temporaire), lisez ici comment procéder, ce dont vous devez tenir compte et ce que cela coûte.

 

De quoi ai-je besoin ?

Tout d'abord, en tant que commerçant ambulant, il vous faut un permis appelé ‘autorisation d'activité ambulante. Vous pouvez demander ce permis auprès d'un guichet d'entreprise.
Une fois votre demande approuvée, vous recevrez une autorisation numérique que vous devez être en mesure de présenter sur les marchés à tout moment. Une telle autorisation vous coûtera un maximum de 150 euros.

Ne perdez pas de vue les éventuelles autorisations complémentaires qui s'appliquent à votre activité. L'exemple le plus évident est l'autorisation de commercialisation des denrées alimentaires à demander auprès de l'Agence Fédérale pour la Sécurité alimentaire.

En plus de l'autorisation générale dont vous avez besoin, vous devez également vérifier les règlements en vigueur dans la ou les communes où vous voulez vous installer et vous renseigner sur la manière d’obtenir un emplacement.
 

Qu'en est-il des frais ?

Outre le coût du permis général, la commune détermine elle-même les tarifs en vigueur sur les marchés qui ont lieu sur son territoire, ce que l'on appelle le droit de place. Ce montant diffère selon les communes, et souvent aussi selon les marchés. Dans certains cas, des réductions sont accordées aux commerçants qui sont présents sur le marché chaque semaine.

Important : les tarifs ne s'appliquent généralement qu'à l'emplacement du stand proprement dit. Il faut encore souvent compter un montant séparé pour l'électricité, l'inscription sur la liste d'attente ou d'éventuels autres frais. Assurez-vous donc de savoir à l'avance quel prix vous allez devoir payer au total.
 

Quelles solutions de paiement proposer à mes clients ?

Sur un marché, vous ne disposez pas toujours du même confort que dans votre magasin. C'est pourquoi, de nombreux commerçants recourent encore souvent aux paiements en espèces. Cependant, de nombreux autres commerçants proposent également des possibilités de paiement électronique. Mais les personnes qui fréquentent les marchés préfèrent-elles payer en liquide ou par carte ? Nous avons posé la question à quelques marchands présents régulièrement sur le marché local d'Evere.

J & M

Voilà 30 ans que l’entreprise familiale J & M propose sur les marchés belges ses huîtres, bulots, escargots … bref, tous les types de crustacés. Vous pouvez les emporter, mais également les déguster sur place avec un verre de vin. Depuis l’an dernier, J & M accepte aussi les paiements électroniques. Myriam Biebaut : « De nombreux touristes fréquentent le marché d’Anvers, où nous sommes également présents. Le paiement par Maestro ou Bancontact leur facilite vraiment la vie. » 

« Les paiements électroniques sont plus faciles pour les clients étrangers. »

Geneviève Baussens

« Sur les différents marchés, tout se passe très bien entre commerçants. Et avec les clientes », sourit Geneviève Baussens. « Mes parents faisaient déjà les marchés. J’ai repris leur affaire il y a une trentaine d’années et cela fait environ 10 ans que je propose les paiements électroniques. » Ce qui présente plusieurs avantages. « Les clientes plus âgées n’aiment pas se promener avec de grosses sommes d’argent sur elles, pour des raisons de sécurité. Il en va de même pour nous, les commerçants. Par ailleurs, cela facilite le commerce. Si une cliente a choisi un pull et remarque un pantalon à son goût, elle sera plus encline à acheter les deux en payant par carte. Si elle doit d’abord aller chercher de l’argent au distributeur, il y a de fortes chances de ne vendre qu’une seule pièce voire rien du tout. Les paiements électroniques sont également très rapides. Et ça tombe bien, parce que de nos jours, les gens sont de plus en plus pressés. »

« Les clientes plus âgées n’aiment pas se promener avec beaucoup d’argent sur elles, pour des raisons de sécurité. Il en va de même pour nous, les commerçants. »

Renato Viola

Depuis 30 ans, Renato Viola se rend sur quatre marchés de Bruxelles. Il y vend des tulipes de toutes les couleurs, des anthuriums, des œillets … Sa force ? Le prix : pour 5 euros – parfois encore moins –, 10 euros tout au plus, il est possible de ramener chez soi un joli bouquet de fleurs. « Comme il s’agit de très petites sommes, je préfère ne pas proposer le paiement par carte. Mes clients ont toujours assez d’argent liquide sur eux pour payer leur bouquet. »

Votre solution de paiement

Ce que Renato ne sait peut-être pas encore, c’est qu'à partir d'un euro par jour, vous pouvez offrir à vos clients la commodité d’un paiement électronique. Nos solutions de paiement tout-en-un comprennent toutes les fonctionnalités dont vous avez besoin pour proposer à vos clients un paiement électronique et rapide. Vous voulez en savoir plus ?

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