La force de Pukkelpop réside dans notre capacité à nous réinventer sans cesse.

Depuis sa création, le Pukkelpop a toujours donné le ton, restant en permanence à la pointe de l’innovation. Et pas seulement d’un point de vue musical… Découvrez comment ce festival se réinvente d’année en année.

Pukkelpop event logo

Nous voilà déjà à la moitié des vacances d’été. Qui dit mois d’août, dit bien évidemment Pukkelpop, l’un de nos plus grands festivals. Depuis sa création, le Pukkelpop a toujours donné le ton, restant en permanence à la pointe de l’innovation. Non seulement d’un point de vue musical, mais aussi en matière d’évolutions numériques avec ses canaux de communication ou de solutions innovantes visant à réduire la montagne de déchets consécutive à son organisation.

 

Maison des jeunes De Pukkel

Tout a commencé à la maison des jeunes De Pukkel. En 1985, quatre membres de cette maison décidèrent d'organiser un festival à Heppen, une entité de Bourg-Léopold. La toute première édition se déroula sur un terrain de football. Au début des années ‘90, le festival déménagea sur la célèbre plaine de Kiewit, près de Hasselt. 

Des DJ dans un festival : du jamais vu

La particularité du Pukkelpop est que le festival a toujours osé se renouveler. Frederik Luyten, porte-parole du Pukkelpop : « Dans les années ‘90, nous avons mis la dance à l’affiche. Personne n’avait jamais entendu ça. Les gens étaient en état de choc. Programmer des DJ dans un festival ? Incroyable ! » Chokri (organisateur du Pukkelpop), lui, y croyait dur comme fer. Et il avait raison. Aujourd'hui, il y a des festivals qui ne programment que de la dance ou de l’Electronic Dance Music. 

« Des DJ programmés dans un festival, personne n’avait jamais entendu ça ! »

Oser expérimenter

Frederik :« Nous essayons toujours de suivre les nouvelles tendances autant que faire se peut. Billie Eilish, par exemple, est à l'affiche cette année. Jusqu'il y a peu, elle était totalement inconnue alors qu’aujourd’hui, c’est une célébrité. Chaque année, nous sommes confrontés au défi de proposer une programmation aussi forte que possible, sans brûler d'emblée les jeunes talents ni renier l'histoire du festival. Bien sûr, tout ne fonctionne pas. Mais il faut oser faire des expériences, évaluer et changer de cap quand c’est nécessaire. C'est ainsi que le Pukkelpop a réussi à devenir le festival qu'il est aujourd'hui. »

Man being cheered by the crowd


Succès surprise

« L'an dernier, nous avions Willy Sommers à l'affiche. Sa prestation était prévue à 12 heures, une heure à laquelle le public arrive d'ordinaire au compte-goutte. Mais ce jour-là, nous avons assisté à une véritable migration, les gens ont quitté le camping en masse pour converger vers la Marquee. Ce fut une vraie belle surprise ! »

Cependant, rien ne dit que le succès sera chaque fois au rendez-vous. Frederik : « Ce n’est pas parce que quelque chose marche une année que nous devons nécessairement le reprogrammer lors de l’édition suivante. Ce n’est qu’ainsi que nous resterons à l’avant-garde. » 

Ce n’est pas parce que quelque chose marche une année que nous devons nécessairement le reprogrammer lors de l’édition suivante.

Tous les canaux possibles

Le Pukkelpop propose un line-up varié qui alterne constamment talents (plus que) confirmés et jeunes pousses. C’est la raison pour laquelle le festival utilise tous les canaux de communication qui s’offrent à lui. Frederik : « Notre programmation est très éclectique et donc nous communiquons avec notre public de différentes façons. Nous le faisons à la fois hors ligne et en ligne. Notre site web joue un rôle très important en tant qu’espace de rassemblement de l'information. »

Bien sûr, le Pukkelpop utilise aussi les médias sociaux. Frederik : « Instagram et Snapchat fonctionnent le mieux auprès des jeunes générations, sur Facebook le public est déjà un peu plus âgé. Dans ce domaine également, nous aimons tirer parti des dernières tendances, et elles sont constamment présentes. Cela va de soi, il y a toujours Studio Brussel, notre partenaire depuis le début. »

 

Paiement numérique

Le nombre de Belges qui utilisent une application de paiement a fortement augmenté au cours des derniers mois. Et sur la plaine de Kiewit, il est également possible de recourir à ce genre d’appli. Frederik : « L'argent liquide est encore utilisé ici et là sur la plaine du festival, même si cela arrive de moins en moins. Dans le passé, nous avons également été de véritables pionniers dans le domaine de la billetterie en ligne. En effet, le Pukkelpop a été le premier festival à vendre ses billets uniquement sur internet. À terme, nous voulons créer des bons numériques pour les boissons et l'alimentation. Mais d'abord, il faut que le système soit au point. »

« De moins en moins d’argent liquide lors des festivals. »

Réduire la montagne de déchets

Au Pukkelpop, les expériences se font aussi sur le plan écologique. Ainsi, l’année dernière, le festival a initié le projet PET. Les festivaliers ont reçu la mission de trier massivement les gobelets et les bouteilles en plastique. Des déchets qui serviraient à fabriquer les gobelets de l'édition suivante. Cette initiative a connu un énorme succès avec plus de 90 % des déchets PET parfaitement triés. Résultat, cette année, lorsque les festivaliers boiront une chope, ils le feront dans un gobelet issu de cette montagne de déchets.

Le Pukkelpop en chiffres :

  • 66 000 visiteurs par jour
  • 7 500 collaborateurs par journée de festival
  • +/- 200 groupes
  • 140 000 paiements pendant tout le week-end du festival

Évolutions numériques

Le Pukkelpop est également très actif d’un point de vue numérique. Depuis l’année dernière, le festival a ajouté une nouvelle fonction à son application, appelée friend finder. Grâce à cette fonction, les gens peuvent se retrouver très rapidement sur la plaine. Frederik : « Nous avons également lancé le projet artistique en réalité augmentée ART United. Via l'appli, les visiteurs ont découvert en RA un certain nombre d'œuvres d'art sur le site du festival. Une expérience qui sera renouvelée cette année. Je suis convaincu que la réalité augmentée deviendra bientôt un élément incontournable dans l’univers événementiel. »

Pas de boule de cristal

Il est impossible de prédire ce que l'avenir nous réserve, à la fois sur les plans numérique et musical. Frederik : « Tout évolue tellement vite ! Nous sommes entrés dans une ère où les gens deviennent des stars mondiales en un rien de temps. Il est impossible de prédire si un tel artiste sera oublié l'année prochaine ou s'il restera une star mondiale incontournable pendant 20 ans. C'est pourquoi nous essayons toujours d'avoir une longueur d'avance, tant sur le plan logistique qu'organisationnel. »