L’histoire de Goldfish ou comment une boutique en ligne et un magasin physique se renforcent mutuellement

Depuis dix ans, Eva Devisch vend des vêtements pour enfants amusants et uniques dans sa boutique à succès Goldfish. « Notre magasin physique renforce notre webshop et inversement.

« Je venais tout juste de devenir maman lorsque j’ai fondé Goldfish », raconte Eva. « J’ai délibérément lancé une boutique en ligne. L’idée de travailler dur ne me rebutait pas, au contraire, mais je voulais surtout pouvoir décider moi-même de mes horaires, et ne pas être liée à des heures d’ouverture. »


Du cava autour de la table de la cuisine

C’était il y a tout juste dix ans. Entre-temps, sa boutique en ligne s’est enrichie d’une version physique. Eva : « Après quelques années, j’ai remarqué que certaines personnes voulaient toucher les tissus elles-mêmes, ou voir les tailles de plus près. Avant l’ouverture du magasin, j’ai donc organisé des séances d’essayage chez moi, dans la cuisine. C’était très agréable et cela se terminait souvent par un verre de cava dégusté autour de la table de la cuisine. Mais au bout d’un moment, ces ‘essayages’ ont pris trop d’ampleur. »

Eva a dès lors ouvert un pop-up store. « La ville de Malines m’a vraiment encouragée à l’époque. C’était la solution idéale pour découvrir si un magasin physique pouvait fonctionner dans mon cas. Tout s’est très bien passé : après deux pop-ups, j’étais convaincue de la grande valeur ajoutée d’un magasin physique. Les gens jettent un coup d’œil aux articles en ligne, puis viennent acheter dans le magasin. Ou inversement : ils viennent essayer des articles durant la journée et font leurs achats en ligne le soir. Les deux se renforcent vraiment l’un l’autre. »


Du pop-up aux locaux permanents

Eva s’est rapidement mise à la recherche d’un endroit. Trouver le bâtiment idéal lui a pris un certain temps : « Il y a environ sept ans, nous avons repris un ancien magasin de pita dans une rue très agréable de Malines. Ces dernières années, le quartier s’est encore embelli, à un tel point que, récemment, un magazine a appelé notre rue ‘le Berlin de Malines’. Chouette, pas vrai ? Il y a beaucoup de passage ici, résultat, de plus en plus de gens nous connaissent. En ligne, vous devez investir pas mal d’argent pour obtenir une telle visibilité. » 

Un sourire sympathique vaut son pesant d’or

Aujourd’hui, Eva a deux employées. « Quand c’est plus calme dans le magasin, nous répondons aux questions par e-mail, ou nous envoyons des colis aux personnes qui commandent en ligne. Les pics de fréquentation coïncident souvent, bien sûr, et cela peut être très agité ici », dit-elle en riant. En tout cas, Eva est très satisfaite de son équipe : « Au début, les gens viennent pour notre gamme car ils trouvent chez nous des vêtements uniques, de qualité et durables. Ensuite, ils reviennent pour notre service et l’atmosphère qui règne dans le magasin. Un sourire amical vaut son pesant d’or, je pense. Et nos clients trouvent ça important aussi : j’ai souvent des retours positifs. » 


Un paradis pour ados, plein de marques vraiment cool

Mais les enfants grandissent, évidemment, et il en va de même pour ceux de ses clients. Eva doit donc constamment en attirer de nouveaux, malgré le fait que ses clients ‘historiques’ peuvent encore fréquenter sa boutique pendant plusieurs années... En effet, en 2018, Eva a élargi sa collection pour y inclure des vêtements pour adolescents. « Au premier étage, j’ai créé un vrai paradis pour ados rempli de marques super chouettes. Un espace comme celui-là, séparé du reste de la boutique, est agréable pour eux. Comme ça, ils n’ont pas à faire leurs achats au milieu des bébés et des tout-petits. »

En ce qui concerne le futur, Eva voit un potentiel de croissance, notamment en ligne. « Ce n’est pas facile : la concurrence est beaucoup plus rude qu’il y a dix ans. J’espère surtout que les gens continueront à apprécier le shopping et que Malines restera un pôle d’attraction touristique. »