En quête d’un nouveau souffle
C’était écrit : un jour, l’un des cinq enfants de Marc reprendrait les rênes de l’entreprise. Était-il évident que ce serait le benjamin qui se lance ? Non, pas vraiment. Mais après des résultats décevants en 2015, l'entreprise avait besoin d'un nouveau souffle. Et c'est donc Bruno, alors âgé de 26 ans, qui décida d'inverser la tendance. Une sacrée responsabilité quand on sait que 30 personnes travaillent chez Verimpex.
L'ouverture est source d'implication
Un lourd fardeau pour quelqu'un de 26 ans, seriez-vous tenté de dire ? Pas pour Bruno : « Je savais que je ne serais jamais seul. Verimpex est plus qu'une entreprise familiale. Certains de nos collaborateurs travaillent ici depuis plus de vingt-cinq ans. Cela crée un lien et garantit une forte implication du personnel. Mon père a toujours eu une politique très ouverte, et j'ai continué dans le même état d'esprit. Cette ouverture a été un gros avantage lorsqu'il m'a passé la main. »
Du jour au lendemain
Lorsqu’il évoque ce passage de témoin, Bruno est tout à fait formel. « Si j'ai un conseil à donner en la matière, je recommande à tout le monde de rendre les choses aussi nettes et claires que possible. Transférer les responsabilités du jour au lendemain a été la meilleure décision que nous ayons prise il y a trois ans. En agissant de la sorte, tout était limpide aussi bien pour mon père et moi, que pour le personnel. C’est ainsi que vous contrecarrez l’incertitude que peut entraîner un tel changement. »