Worldline confirme que les transactions électroniques sont plus écologiques que le cash, d’après une étude réalisée en Belgique

Le rapport ouvre la voie vers un écosystème de paiement optimisé en termes d'émissions de CO2

Paris La Défense — 28 / 05 / 2024

Worldline [Euronext : WLN], un leader mondial des services de paiement, a publié aujourd'hui une étude de référence réalisée en Belgique, basée sur des analyses de cycle de vie qui montrent le haut potentiel des paiements électroniques pour réduire les émissions de CO2 dans l’écosystème des paiements.

Woman paying with her smartphone

Le rapport confirme que, comparés aux paiements en espèces, les paiements électroniques en magasin produisent des niveaux d'émissions d'équivalent CO2 (CO2e) nettement inférieurs. Le rapport identifie également des leviers à l'échelle du secteur pour décarboniser davantage les paiements électroniques, en commençant par réduire les émissions à moins de 1g de CO2e par transaction.

En utilisant la méthodologie de l'analyse de cycle de vie (ACV ; Life Cycle Analysis (LCA)), le rapport, qui a été rédigé par Patrice Geoffron, professeur d'économie à l'université Paris Dauphine-PSL, cherche à quantifier et à comparer les émissions de CO2e liées aux différentes méthodes de paiement (espèces, cartes, téléphones) pour les transactions en magasin et en ligne en Belgique. L'étude révèle qu'une transaction en espèces en magasin émet actuellement 14 % d'émissions de CO2e de plus qu'une transaction électronique. Un paiement en espèces en magasin génère en effet 2,8 g d'émissions de CO2e, contre 2,45 g de CO2e pour un paiement électronique, même sans tenir compte de l’impact du transport pour aller retirer de l'argent au distributeur.

Si l’on tient compte de l’alimentation en cash des distributeurs automatiques et de leur infrastructure, et si l’on considère qu'un seul retrait d'argent liquide permet d’effectuer en moyenne 7 paiements individuels, les émissions de CO2e d'un paiement en espèces sont 15 fois plus élevées (à 36,8 g de CO2e) que les émissions d'un paiement électronique en magasin.

Basée sur une analyse des transactions sur le marché belge, où Worldline est un important processeur de paiement, l'étude a pris en compte l'ensemble de l'écosystème des paiements, y compris les banques, les fournisseurs de réseaux et les fabricants de terminaux. Elle visait à identifier les initiatives potentielles spécifiques à une entreprise ou à l'ensemble du secteur qui pourraient contribuer à réduire davantage l'empreinte carbone d'une transaction de paiement, dans le cadre de l’engagement du secteur des paiements à l'ambition "Fit for 55" du Pacte Vert pour l’Europe (European Green Deal). Il s'agit notamment de mesures peu coûteuses visant à optimiser les paiements électroniques en magasin, telles que la suppression des reçus papier, la virtualisation des cartes et les paiements de téléphone à téléphone, qui pourraient réduire les émissions de CO2e des paiements électroniques de 70 % à 0,74 g par transaction, soit un peu plus d'un quart du niveau d'émissions d'une transaction en espèces.

Le rapport évalue également les émissions de CO2e des transactions de paiement en ligne à 3 g et propose des mesures visant à réduire leur empreinte carbone jusqu'à 93 %, principalement grâce à l'utilisation des smartphones.

Pour des informations plus détaillées, voir le document « Notes aux rédacteurs ».

 

Patrice Geoffron, professeur d'économie à l'université Paris Dauphine-PSL : « Le secteur des paiements dispose d'un certain nombre de leviers pour s'adapter à l'impératif de décarbonisation. Parmi ceux-ci, on peut citer l'écoconception, l'efficacité énergétique, l'approvisionnement en énergie décarbonée et les mécanismes de l'économie circulaire. »
 
Sébastien Mandron, Responsable RSE chez Worldline : « L’adoption continue des paiements électroniques – plus efficaces que le cash d’un point de vue environnemental – contribue déjà de manière positive aux ambitions de l’Europe de réduire ses émissions de CO2. Outre cet avantage intrinsèque, l’étude basée sur des données belges nous révèle qu’il existe de nombreux leviers  potentiels permettant d’optimiser davantage encore l’empreinte écologique du paiement électronique. Pour pouvoir activer pleinement ces leviers, nous devrons travailler en collaboration avec l’ensemble de l’écosystème des paiements et ne pas se limiter aux seules mesures spécifiques à une entreprise. C’est en associant les acteurs du secteur, les banques, les régulateurs, les décisionnaires politiques et aussi les citoyens autour de cet objectif commun que nous arriverons à mettre en place des solutions toujours plus efficaces en termes d’émissions de CO2 dans les années à venir, tout en maintenant un niveau optimal de sécurité et de confort. »

 

A propos de Worldline

Worldline [Euronext : WLN] accélère la croissance des entreprises de toutes tailles - rapidement, simplement et en toute sécurité. S’appuyant sur des technologies de paiement de pointe, une expertise locale et des solutions personnalisées à destination de centaines de marchés et d’industries, Worldline favorise la croissance de plus d'un million d'entreprises dans le monde. Worldline a généré un chiffre d'affaires de 4,6 milliards d'euros en 2023.  worldline.com  

La raison d’être de Worldline est de concevoir et exploiter des services de paiement et de transactions numériques pour contribuer à une croissance économique durable et renforcer la confiance et la sécurité dans nos sociétés. Worldline les rend respectueux de l’environnement, accessibles au plus grand nombre, tout en accompagnant les transformations sociétales.

A propos de Patrice Geoffron

Patrice Geoffron est docteur en économie industrielle et professeur à l'Université Paris Dauphine-PSL où il a été président par intérim et vice-président international. Il a également été le directeur fondateur du Laboratoire d'économie de Dauphine (LEDa). Entre autres responsabilités scientifiques, il est membre du conseil scientifique du CEA et d'Engie, ainsi que du Cercle des Économistes. Auparavant, il a été membre du Conseil mondial de l'Association internationale pour l'économie de l'énergie et expert de la Convention des citoyens pour le climat. Il est corédacteur de la revue Economics and Policy of Energy and the Environment et membre du comité de rédaction de l'International Journal of Management and Network Economics.

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Virginie Bonnet
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